Le Mémorial du 25e RI
 
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Exposition 14-18

Le grand brassage des populations

La déportation dans le canton de Gembloux en 1916.

 

Exposition visible du 15 au 30 octobre 2016

Les samedis et dimanches de 14h à 18h et en semaine sur rendez-vous pour les groupes et les écoles (contacter Elisabeth Van Eyck au 0472/70.68.60)

Cave de la Maison du Bailli
place d'Epinal -5030 Gembloux

Contact: Hervé Legros - 0494/37.90.33
info@crahg.be - www.crahg.be

Du 15 au 30 octobre 2016, la Cave de la Maison du Bailli à Gembloux accueille l'exposition "14-18 Le grand brassage des populations" et sa déclinaison locale "Les déportations dans le canton de Gembloux"

Comme l'ont souvent rappelé les médias ces dernières semaines, la Première Guerre mondiale a donné lieu à des fluxs migratoires sans précédents. A côté du "célèbre" réfugié belge fuyant la guerre, de nombreuses autres "figures d'exil" demeurent méconnues du grand public. Ainsi, la Province de Namur a été particulièrement touchée par les déportations d'hommes vers l'Allemagne dès l'automne 1916. Près de 12000 ouvriers de notre territoire provincial ont été contraints de travailler pour les Allemands. D'autres, considérés comme "prisonniers politiques" ont également été déportés vers des camps de travail.

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Plus méconnue encore est la figure de l'évacué français. Arrivés chez nous dès le printemps 1917, des milliers de civils français originaires des zones proches du front subissent une quarantaine en Belgique avant d'être rapatriés vers la Suisse.

Mais si les civils ont été les premières personnes déplacées, les militaires ne sont pas en reste : au front, en captivité ou internés en Hollande, ils se retrouvent dans un exil forcé, éloigné de leur famille et de leur Patrie...

A travers sa nouvelle exposition itinérante, la cellule du Patrimoine culturel entend remettre au premier plan toutes ces figures d'exil et tenter de remettre en perspective ce "grand brassage de populations" que fut la guerre 14-18...

 


Le nom d’un héros de la bataille de la Belle-Motte et inhumé au cimetière militaire de la Belle-Motte ne sera pas oublié... à Beuzeville-au-Plain, une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie.

 

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Sur une proposition du conseil communal, acceptée par le conseil municipal de Sainte-Mère-Église, la place de la mairie portera le nom de Louis-Auguste-Bienaimé Agnès, né à Beuzeville-au-Plain le 6 août 1891, « tué à l'ennemi » peut-on lire sur sa fiche matricule, le 22 août 1914, en Belgique ». Son nom figure sur le monument aux morts de Foucarville, où demeuraient ses parents, et sur celui de Saint-Germain-de-Tournebut, où il s'était marié en 1911.

 

À défaut de monument aux morts, la commune de Beuzeville-au-Plain a décidé de lui rendre hommage. Une démarche approuvée par le maire, Jean Quétier, pour « ne pas faire disparaître l'histoire des communes ».

 

Bienaimé Agnès, incorporé au 25e régiment d'infanterie, est mort dans la bataille de Charleroi, appelée aussi la bataille des frontières, menée du 21 au 24 août 1914, au sud de la Sambre, sur un front de 205 km, par l'armée française et l'armée britannique. La défaite générale, de la Sambre aux Vosges, sera considérée comme la défaite de toutes les armées. Dans son livre sur cette bataille, le général Lanzerac dénoncera « la combinaison d'un art militaire simpliste et l'ignorance absolue de l'adversaire »

Extrait d'Ouest-France du 23/09/2016.

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Devant l’ancienne mairie, l’inauguration de la place qui portera le nom du soldat Bienaimé Agnès, tué à l'ennemi sur le champ de bataille de la Belle-Motte,  se déroulera le 11 novembre prochain.

 

 

Une place Bienaimé Agnès à Beuzeville-au-Plain

Extrait "Presse de la Manche" du 20/09/2016.

Au cours de sa dernière réunion, le conseil municipal a validé à l'unanimité la proposition du conseil communal de Beuzeville de nommer la place de la mairie du nom de Bienaimé Agnès.

Thierry Pouliquen a présenté le dossier : "La commune ne possède pas de monument aux Morts qui ont tous été érigés après la Première Guerre mondiale. Tout le monde en avait conclu à tort que c'était en raison de l'absence de mort pendant un conflit, le dernier datant des guerres napoléoniennes en Espagne."

Pourtant, un enfant de Beuzeville est bien mort pour la France le 22 août 1914, tout juste trois semaines après le début de la guerre, près de Charleroi en Belgique où son régiment, le 25è régiment d'infanterie, était engagé dans la guerre des frontières.

"Cette journée fut la plus sanglante de toute l'histoire de la France avec 27.000 morts. Bienaimé Agnès, né dans le bourg de Beuzeville-au-Plain le 6 août 1891, était l'un deux, laissant derrière lui une veuve et deux enfants en bas âge."

Même s'il ne figure nulle part dans sa commune natale, son nom s'affiche sur deux monuments aux Morts : celui de Saint-Germain-de-Tournebut, où il s'était établi après son mariage, et celui de Foucarville, d'où ses parents étaient originaires.

Comme Jean-Jacques Bréguet l'a constaté dans une étude exhaustive sur les monuments aux Morts du canton, la règle de ces inscriptions était parfois élastique : "Normalement, les morts devaient figurer sur le monument de leur commune de résidence au moment de leur décès, mais des tolérances ont fait que j'ai même trouvé un nom inscrit sur trois monuments aux Morts : celui de la commune où il résidait, celui de la commune où il est né et celui de la commune d'où ses parents étaient originaires." F.P.

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Le Monument aux Morts de Saint-Germain-de Tournebut.

 

Reportage de l''inauguration le 11 novembre 2016

 

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Les différentes presses locales et régionales étaient présentes pour l'événement.

Cliques sur les 3 liens suivants pour découvrir les reportages :

file/2016/2016-11-14_Ouest-France.pdf

file/2016-11-16_Presse_de_la_Manche.pdf

file/2016/2016-11-19_Manche_Libre.pdf

 

Réactions :

de Roger Gérard - 1/10/2016 - 18:26   Merci pour cet article qui demande une attention soutenue doublée par une reconnaissance absolue pour tous ces héros dont le souvenir doit être entretenu. Une plaquette serait bienvenue pour une diffusion large  Recevez toutes les amitiés du SF de Vitré.  

 


Une visite cherbourgeoise chargée d’émotions.

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Ce mercredi 21 septembre 2016, l’Amicale des Sous-Officiers de Réserve de Cherbourg s’est rendue au cimetière militaire français de la Belle-Motte afin d’honorer leurs frères d’armes du 25ème régiment d’infanterie.  C’est à l’initiative de François Le Ber, membre de l’association qu’une délégation d’une douzaine de personnes a fait le déplacement de la Normandie vers la Belgique.

 

Ils ont été accueillis par Pierre Godenne, président du Comité Royal du Souvenir de Le Roux et par Daniel Tilmant, président du Souvenir Français pour le val de Sambre. Après le dépôt de gerbe au pied de l’arche, la minute de silence et la Marseillaise,  le président de l’Amicale a reçu la médaille du Souvenir et une brochure sur la route de la grande guerre en Wallonie. La visite s’est poursuivie vers la table d’orientation de la bataille de la Belle-Motte et s’est clôturée autour d’un pot dans l’unique bistro du village.

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FOSSES-LA-VILLE ET AISEAU-PRESLES

Du square des Zouaves à Belle-Motte

Un 102° anniversaire des combats de la Sambre pour une « mémoire partagée » au cimetière de la Belle-Motte.

Pluie et soleil en alternance, le décor parfait pour une cérémonie où tristesse et espoir se partageaient la place tout au long des discours prononcés ce dimanche.

Un rassemblement militaire au square des Zouaves donnait le départ des cérémonies avec des représentants de tous les pays ayant vécu le même conflit.

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Haies d'honneur, hymnes nationaux, drapeaux, et gerbes de fleurs déposées en étaient le fil conducteur. Août 1914, pour 800.000 hommes, civils et soldats, Français, Belges et Allemands, ce fut marée de cendre, de poudre et d'effroi autour de la Sambre.

Pour une « mémoire partagée », ce sont les autorités communales, les personnalités civiles et militaires, politiques, amicales militaires et porte-drapeaux qui se sont rassemblés pour rendre hommage aux victimes. Une histoire vécue et racontée assortie d'un message d'espoir pour les jeunes présents. Pour que l'on se souvienne. Pour ne plus jamais le vivre.

Le cimetière de la « Belle-Motte » transformée pour l'occasion en quartier militaire semblait recevoir amis, famille et enfants venus en masse. Pelotons alignés, en parallèle ou en perpendiculaire aux croix blanches sur fonds de beau jardin bien vert. Des saluts, des défilés et de la musique. Des moments forts aussi. De silence, de respect ou encore le traditionnel parrainage des tombes.

Une rose déposée chaque année par un parrain, souvent un enfant, sur chaque croix où reposent de jeunes soldats est le symbole de cette mémoire partagée.

Des messages profonds des élus mais aussi une conclusion du groupement de la jeunesse : Nous les jeunes d'Aiseau-Presles, les jeunes d'aujourd'hui, on ne veut plus jamais que ça arrive, ni maintenant, ni jamais, ni ici, ni ailleurs ».

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Sous le signe de la paix à Roselies

« Partager les cérémonies avec les pays ayant vécu les mêmes conflits, qu'ils soient alliés ou adversaires, c'est renforcer la paix dans le cadre de la mémoire partagée ». Une phrase bien représentative des journées anniversaires historiques des combats de la Sambre.

Ce fut le cas à Roselies samedi, où Français, Belges et Allemands ont commémoré ces événements tragiques d'août 1914. Devant le monument du 74e R.I., le représentant de la ville de Rouen ainsi que le bourgmestre ont présidé aux cérémonies. Devant le monument aux morts, la vice-maire Ihbe Annget de Braunschweig (Allemagne) a pris la parole.

Elle a rappelé que sa ville de Basse-Saxe était impliquée dans la bataille de la Sambre, évoquant le destin malheureux et à certains égards commun des deux villes, dont beaucoup de familles ont perdu des proches.

Lors de sa dernière visite, l'idée était née de créer un lieu de commémoration commun aux deux villes.

« Aujourd'hui, je peux vous confirmer que ces considérations sont devenues concrètes : nous planifions à l'heure actuelle un jardin du souvenir pour avoir un lieu digne d'une commémoration commune. »

C'est après avoir adressé une invitation à une inauguration aux représentants de l'entité que la vice-maire, suivie des délégations prendra la direction de l'église paroissiale pour une messe de la paix.

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A Roselies, un rappel de l'histoire et une invitation pour le nouveau "jardin du souvenir" à Braunschweig.

A Fosses, chez les Arquebusiers

Regare, la vitrine touristique de Fosses-la-Ville a été choisie pour accueillir les délégations venues de France pour le 102e anniversaire des journées historiques des combats de la Sambre. Trois jours de marathon : de Roselies à Tamines en passant par Le Roux, Auvelais et Arsimont. Les échevins Jean-François Favresse et Étienne Drèze représentaient la Commune, l'occasion de sensibiliser leurs invités au folklore local, avec une évocation de la traditionnelle St-Feuillen. Un apéritif et une visite de la nouvelle exposition des Arquebusiers ont été organisés avant de se rendre au premier rendez-vous des commémorations à Roselies (Aiseau-Presles).

M.L


102è anniversaire des Journées historiques des combats de la Sambre.

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Partager les cérémonies avec les pays ayant vécu les mêmes conflits qu’ils soient alliés ou adversaires, c’est renforcer la paix dans le cadre de la « Mémoire Partagée ». C’est dans ce cadre que le Comité Royal du Souvenir de Le Roux a élaboré un programme festif déployé sur 3 journées en collaboration avec les villes d’Aiseau-Presles, de Fosses-la-Ville et de Sambreville.

 

Retour à l'histoire.

Août 1914. La Belgique subit le joug allemand. Il a suffi de deux semaines pour que les armées de von Büllow attaquent l'un des derniers remparts de la France : la Sambre. Dès le 17 août, les troupes du général Lanrezac commandant la 5ème Armée française font face à leurs ennemis sur la Sambre.

 

Écrasant les troupes françaises de leur puissance, les armées de von Büllow déferlent vers Paris via la Marne. A Auvelais d'abord, à Roselies, Arsimont et Tamines, ensuite à travers les portes de l'Entre-Sambre-et-Meuse, enfin à Le Roux pour l'ordre de retraite, les "culottes rouges" opposent une résistance héroïque à laquelle les teutons ne s'attendaient certainement pas. Les gestes de bravoures, d'héroïsme même sont légions. Ainsi le lieutenant Henri Lemercier à Arsimont, le caporal Pierre Lefeuvre à Tamines et le lieutenant Georges Cotelle à Le Roux, en sont les témoins. Mais à côté de ses héros, des milliers d'autres dont on ne dira jamais assez le courage, les mérites.

 

Trois jours durant le val de Sambre et ses prolongements vont souffrir dans leurs affections les plus chères. La France y perdit plus de 8.000 jeunes soldats. Ils sont 4.060 à la Belle-Motte, située aux confins des anciennes communes de Le Roux et d'Aiseau, où se dérouleront les cérémonies officielles de ce 102ème anniversaire rehaussées de la participation de très nombreuses personnalités civiles, militaires et patriotiques de nos deux pays avec la présence de fortes délégations d'associations patriotiques de Givet, les Bretons de Guingamp, les Normands de Cherbourg et de Rouen, ou encore du Pas-de-Calais.

 

A Le Roux, le dimanche 21 août 2016, le 3ème régiment de génie de Charleville-Mézières, le 2ème Wing Tactique de Florennes et la musique des Chasseurs à Pied de Charleroi rehausseront les honneurs militaires aux côtés de nombreuses amicales d’anciens militaires.

 

Le programme complet :

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Imprimez le programme en pdf :

file/2016/Programme_3_jours.pdf

 

Si vous souhaitez parrainer une tombe militaire de la Belle-Motte où participer au banquet officiel, retrouvez toutes les informations utiles en cliquant sur le lien ci-dessous 
file/2016/Banquet_Menonry__Parrainage.pdf

 

 

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Nous avons besoin de vous !

 

Voici plus de 40 ans que le Comité Royal du Souvenir dans sa structure actuelle met en place toute une série d’activités pour faire vivre, partager et transmettre la Mémoire.

 

Pour poursuivre ces activités, les renouveler, avoir de nouvelles idées, nous avons :

·       besoin de vous !

·       besoin de vos idées !

·       besoin de votre savoir-faire !

 

Un bon comité est aussi un comité qui s’élargit régulièrement.

Alors afin de ne pas s’assoir sur des habitudes et que tous les rovelien(ne)s puissent s’y intégrer, nous cherchons des personnes volontaires.

 

Un bénévolat, un volontariat allant d’un simple coup de main occasionnel à la participation pleine et entière au développement de nos activités.

 

Le Comité Royal du Souvenir, c’est aussi...

·       Sortir de nos frontières vers la Bretagne, la Normandie, la Basse-Saxe,...

·       Découvrir des villes sœurs telles que Guingamp, Cherbourg, Braunschweig,...

·       Rencontrer des personnages chaleureux, attentionnés, accueillants,...

·       Se faire de nouvelles Amitiés,...

·       Echanger des idées culturelles, professionnelles, économiques,...

 

Intéressé par un nouveau bénévolat... ?

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...transmettez-nous votre envie de nous rejoindre par e-mail : comiteroyaldusouvenirdeleroux@gmail.com

 

 

 


Germain Bataille : déjà 225 km parcourus

Il est parti, mardi 5 juillet, avec son sac sur le dos suivre les traces de grand-père, Poilu de la Première Guerre mondiale. Après une semaine de périple, le voici en Belgique.

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L'initiative

En dix jours Germain Bataille a rejoint les Ardennes pour un périple de 650 km sur les traces du 25e régiment de son grand-père, Hippolyte Aubert, Poilu de la guerre 14-18, afin de lui rendre hommage. « Pour la première fois sur mon parcours, j'ai eu de l'eau, pendant deux heures », explique le randonneur qui a déjà 225 km dans les jambes, avec une moyenne de 23 °C.

« Jusqu'ici, tout va bien, indique-t-il. J'ai une forme physique très bonne, pas de souffrances particulières hormis les petits bobos de tout bon marcheur. J'ai reçu, et je reçois, un accueil formidable. Sur les routes et les chemins, je suis encouragé par les habitants qui m'interpellent, me félicitent. C'est grandiose. »

Germain a installé une photo de son grand-père sur son dos et son aventure est connue des associations locales et des internautes. « Je ne regrette vraiment pas, à ce jour, d'avoir lancé ce projet un peu fou. »

Sa première journée de repos, le mardi 12 juillet, il l'a passée dans la commune belge de Roselies et ses environs, où il a été reçu par les membres du comité royal du souvenir de Le Roux. « Ils m'ont emmené visiter tous les sites locaux où le régiment de mon grand-père a combattu », explique le marcheur.

Une cérémonie en son honneur

Mais le moment qui l'a le plus ému a eu lieu en fin d'après-midi où une cérémonie, en son honneur, a été organisée au cimetière militaire de la Belle-Motte, à Aiseau-Presles, en présence de nombreuses personnalités locales : député, maires, membres de l'association, historien, porte-drapeaux, presse locale, etc. « Le président d'honneur de l'association a lu un premier discours relatant le parcours de mon grand-père. Il a été suivi des hymnes nationaux belges et français, puis d'un levé de drapeaux. Ils m'ont invité à déposer une gerbe sous le porche de l'entrée du cimetière. Le président d'honneur a prononcé un second discours qui expliquait ma présence et les démarches que j'ai effectuées depuis toutes ces années. J'ai également reçu la médaille de la Ville. » Un moment que Germain n'oubliera pas de sitôt. « Je ne m'attendais pas à ça. »

Après cette pause, Germain a repris la route et se dirige désormais vers les lieux de la bataille de Guise.

 

 


Remises de la Médaille du Souvenir Français en marge des Cérémonies de Coat-Mallouen

Depuis 1919, le Comité Royal du Souvenir de Le Roux commémore le sacrifice des soldats tombés lors de la Bataille de la Sambre en août 1914. Le Comité participe, en outre au suivi de l’entretien des Nécropoles militaires de la Belle-Motte et d'Auvelais où reposent de nombreux soldats français du Xe Corps d’Armée.

Chaque année, dans le cadre des relations établies depuis 1987 entre la ville de Guingamp et les entités d' « entre Sambre et Meuse », les membres du C.R.S. avec quelques accompagnants se font un devoir de participer aux cérémonies du maquis de Coat-Mallouen à Plésidy et à Saint-Connan en Bretagne.

En ouverture du banquet servi à Senven-Lehart, trois responsables du Comité Royal du Souvenir de Le Roux ont reçu la médaille d'honneur du Souvenir Français et le diplôme des mains du Colonel Claude Michel, délégué général du SF pour le Royaume de Belgique et par le Médecin-Colonel Michel Docq, délégué général du SF des Côtes d’Armor. 

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Les trois récipiendaires du Comité Royal du Souvenir de Le Roux sont (de gauche à droite sur la photo) :

- Pierre Godenne, président, la médaille d’Argent du Souvenir Français,

- Marcel Dargent, bourgmestre honoraire, président d'honneur et responsable de l’ASBL centenaire 14-18 en val de Sambre, la médaille d’Argent du Souvenir Français,

- Daniel Tilmant, administrateur-délégué, la médaille de Vermeil avec Bélière Laurée du Souvenir Français.

 


La Marguerite des prés - par Daniel TILMANT le 02/07/2016 @ 12:07

Le Comité Royal du Souvenir de Le Roux édite un nouveau badge commémoratif.

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La Fleur du Front de l’Yser.

Ce que fut le Coquelicot pour les Britanniques, le Bleuet pour les Français, ce fût la Marguerite des prés pour les Belges.

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Déjà en septembre 1914, juste après la Première Bataille de la Marne, il naquit l'idée auprès des soldats de choisir une fleur qui symboliserait leur sort.  Une fleur des champs de là qui repoussait à chaque fois dans la terre remuée des champs de bataille.

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Les Français choisirent le Bleuet dont la couleur était si proche de celle de la veste d'uniforme que portaient les militaires français au début de la guerre.  La couleur symbolisait la solidarité qui régnait entre les soldats au front.

Le Coquelicot rouge ('Poppy") devint la fleur des troupes britanniques.  En mai 1915, le médecin canadien John McRae écrivit le poème tellement connu "In Flanders Fields (the Poppies blow)..."

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Les Belges choisirent la Marguerite des prés (ou pâquerette) qui avec sa couleur blanche symbolisait aussi la paix.

Il semble qu'on l'ait oublié, mais les soldats à l'époque mettaient régulièrement des Marguerites des prés séchées "des bords de l'Yser' dans les lettres qu'ils envoyaient à la maison.  L'on imprimait aussi des cartes postales, avec la représentation d'une fleur ou les trois ensembles.

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Une lettre d'un soldat à sa mère daté du 25 juillet 1916

Après la guerre, des invalides de guerre étaient employés pour la fabrication de ces fleurs en soie ou papier, qu'ils vendaient lors des journées de fêtes nationales respectives, parfois ensemble avec des cartes de vœux spéciales.  Les recettes servaient à les soutenir.

En Belgique, jusque dans les années cinquante, des Marguerites des champs étaient mis en vente au profit des victimes de guerre.

Dans le Commonwealth britannique, le Coquelicot rouge et communément connu et porté par tous dans la période autour du 11 novembre.  En France, beaucoup portent lors des fêtes nationales le Bleuet fait de papier.  En Belgique, la Marguerite des prés semble être oubliée.

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Affiche annonçant "la journée de la marguerite des prés de l'Ancien Combattant",

le 19 mai 1946, journée de la vente nationale de la pâquerette.

Au moment où nous commémorons le centenaire de la Première Guerre Mondiale, l'heure est venue de remettre à l'honneur la Marguerite des prés. Dans la province du Limbourg sont déjà apparus des pin's en matière synthétique.  

L'initiative a été prise par le Comité Royal du Souvenir de créer des badges de la Marguerite des prés.  

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Le diamètre est 32 mm, avec la fleur des prés et l’inscription « Comité Royal du Souvenir de Le Roux – Belle-Motte 2016 »  Portez la Marguerite des prés et montrez que les Belges n'ont pas oubliés leurs victimes de guerre, civiles et militaires. Ce nouveau badge est déjà disponible auprès des membres du C.R.S.

 

Sources historiques :

-) breuche.skynetblogs.be/archive/2015/07/31/ « Du sud au nord au Royaume de Belgique » ;

-) Custodia (Organe de la Fédération Royale Militaire à l'étranger).

D'après le Bulletin trimestriel année 66 - numéro 2 - juin 2015 - Walter Lelièvre, "Heemkring Ramscapple a/d Yser" 8600 Ramskapelle - Nieupoort.

-) "Het Ijzerfront" de Patrick Lagrou, éditions "De Lantaarn" ; ISBN: 978-94-6097-199-0

 

 

 


Germain Bataille va marcher sur les pas de son grand-père Poilu.

 

L'histoire :

Tout commence en 2001, quand le Saintignais Germain Bataille revient de son séjour à Verdun : « J'ai été bouleversé parce que j'ai vu là-bas, et cela m'a donné envie d'en savoir plus sur le parcours de mon grand-père et de ses camarades de régiment partis pour le front, le 3 août 1914. »

À son retour, il consulte les archives départementales « où les premiers papiers que j'ai reçus me révèlent que mon grand-père était « un bon soldat très courageux au front depuis le début » et « brave au feu ». Ces appréciations m'ont secoué et surtout encouragé à poursuivre mes recherches. »

Né en 1890

Des archives départementales au Service historique de l'armée de terre à Vincennes (SHAT) où il s'est rendu, Germain Bataille en a appris beaucoup sur l'histoire d'Hippolyte Aubert, son grand-père né à Bolleville en 1890. « Il a commencé la guerre sur le front belge où il a participé à la bataille de Charleroi (22 et 23 août). Ensuite, il a combattu à la bataille de Guise, puis la bataille de la Marne où il a été blessé pour la première fois. »

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Hyppolite AUBERT, Soldat du 25è R.I. de Cherbourg.

 

Germain Bataille poursuit : « En un peu plus d'un mois, du 15 août au 21 septembre, mon grand-père et ses camarades ont parcouru 650 km à pied, chargés comme des mules, sous une forte chaleur, dans une tenue inappropriée et les Allemands aux fesses ! »

650 km à pied

Le périple ne s'arrête pourtant pas là : « Il a participé à la bataille de Roclincourt et du Labyrhinte près d'Arras. » Puis Hippolyte Aubert change de régiment et va combattre en Argonne où de violents combats éclatent dans le bois de la Gruerie. « Il sera blessé pour la seconde fois et subira les gaz au ravin de la Houyette. Puis ce sera la dure épreuve de la butte du Mort-Homme où sa compagnie sera décimée, et un petit séjour par Verdun. »

Ensuite, le soldat Aubert se retrouve dans la Somme et au chemin des Dames. Il finit la guerre dans l'est de la France où il est blessé, pour la 3e fois. « Après la signature de l'armistice, il part en Allemagne, la Sarre pour éviter tout retour de l'ennemi. »

Un parcours en zigzag que Germain Bataille s'apprête à refaire en partie, d'ici quelque mois, à pied, « soit 650 km d'Attigny, dans les Ardennes, à Charleroi, et de Charleroi à la bataille de la Marne. C'est très émouvant, un siècle après, de mettre ses yeux dans les pas de son grand-père. Mais moi, je n'aurai ni le bruit des canons, ni le sifflement des balles. C'est pour moi un devoir de profond respect et de grand merci que j'ai envers tous ces hommes de toutes origines comme les tirailleurs sénégalais. »

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Monsieur Germain BATAILLE sera accueilli en val de Sambre les 11 & 12 juillet 2016.

 

De ses recherches, il ne reste plus que la partie allemande à découvrir. 

Monsieur Germain BATAILLE sera de passage en val de Sambre les 11 et 12 juillet. Le Comité Royal du Souvenir aura l’occasion, non seulement d’accueillir mais également, de lui offrir le gîte et l’hospitalité durant deux journées. Ce sera également l’occasion de lui faire visiter les différents lieux de mémoire de notre région, là où son grand-père est passé.

Le mardi 12 juillet à 16 hr, une cérémonie spécifique sera organisée au cimetière militaire de la Belle-Motte. Dans ce cadre, nous serions particulièrement honorés si les élus de nos deux communes d’Aiseau-Presles et de Fosses-la-Ville, la population et nos amis internautes pouvaient se joindre à lui, avec nous, pour rendre hommage aux soldats du 25e R.I. tombés aux combats dans nos rues, nos campagnes et nos villages.

 


La Ferme des Castors à Aiseau (B) organise :

·         un week-end spécial “Commémoration bataille de la Sambre » avec nuitée et petit déjeuner à la Ferme des Castors ;

·         Une randonnée sur une partie du circuit « parcours mémoriel 14-18 » ;

·         Un stage pour les enfants de 6 à 14 ans la semaine du lundi 22 août au vendredi 26 août.

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